Cette apothicairerie est actuellement fermée. Nous avons la chance qu'un fidèle adhérent, Marcel Berlon, a eu la possibilité de visiter cette apothicairerie il y a quelques années et nous a livré aimablement ses clichés photographiques. Merci à lui.

Cette apothicairerie est bien cachée au sein de l'hôpital thermal et est moins connue que la chapelle de l'établissement. Elle se situe au bout d'un couloir où sont affichés les grands donateurs de l'hôpital.

La première mention de cette apothicairerie se situe dans un inventaire de l'hôpital en 1748. Les boiseries, en merisier et en chêne ciré du XVIIIème siècle, présentent au visiteur 111 artéfacts de pharmacie répertoriés par A.. Peyresblanquès (Faïences de l'hôpital de Dax  Bull. Soc. de Borda). On trouve en particulier 74 pièces de faîence du XVIIIème siècle auxquelles s'ajoutent 32 pots de pharmacie du XIXème siècle ( ils furent acquis en 1836 auprès de la manufacture toulousaine  Fouque-Arnoux)

En dehors de quelques unes ( à décor bleu sur fond blanc) pour lesquelles il est difficile d'avancer avec certitude l'attribution, la majorité de ces faîences ne proviennent cependant pas de Samadet, mais de manufactures bordelaises : Hustin et surtout Boyer, comme permettent de l'affirmer des documents d'archives. Chevrettes, grands pots cylindriques, pots canons, pots couverts sur piedouche, piluliers, sont ornés de guirlandes fleiuries polychromes dans le style habituel de ces faïenceries (article de Guy Devaux dans la revue de la SHP)

Grâce au travail de d'Alain Peyresblanquès on sait également que l'essentiel de cette collection s'est constititué sous la direction de la soeur Marguerite Rutan entre 1779 et 1794. Cette dernière ayant assumé la direction de la pjharmacie aux Filles de La Charité de Toulouse avant son arrivée à Dax.

L'apothicairerie a connu quatre inventaires ( 1748, 1819, 1832 et 1852)

On peut voir également des objets en bronze ( mortiers et brise-grains) ou en cuivre ( balances, poids, casseroles, louches) datant pour la plupart du XVIIIème siècle ou en cuivre ( balances, poids, casseroles, louches) datant du du XVIIIème siècle. Des ouvrages administratifs, fiscaux, réglémentaires, ,éducatifs, et dictionnaires des XIXème et XXème siècles sont également conservés dans les boiseries.